Le livre de chansons de Schedel

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Chansons à une ou deux voix

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ISBN: 978-3-927240-78-0 UGS : SLB Catégorie : Étiquettes : ,

Description

Le livre de chansons de Schedel marque une étape importante dans l’histoire de la musique, comme l’un des premiers recueils de chansons qui ont marqué le début de la nouvelle ère musicale de la Renaissance dans les pays germanophones. Née à Nuremberg, la ville natale du célèbre médecin et historien humaniste Hartmann Schedel, cette collection est un trésor précieux qui offre un aperçu profond du passé musical de cette ville florissante.

Importance historique

La création de cette œuvre à Nuremberg, probablement pendant les études de Schedel à Leipzig, et sa vaste collection de 150 chansons au total, témoignent de la riche culture musicale de la Renaissance en Allemagne. Cette sélection spéciale de chansons pour ténor à une et deux voix d’origine allemande met en lumière une partie fascinante de l’ensemble de l’œuvre et illustre la contribution de Schedel à la préservation de la musique primitive de cette époque.

Sélection et contenu

La sélection soigneusement curatée de cette édition est basée sur l’édition en fac-similé de la série « Le patrimoine de la musique allemande ». Elle se focalise sur des chansons pour ténor à une ou deux voix et propose un voyage musical à travers la Renaissance. On notera en particulier les chansons en allemand à une voix « Ach scheiden bitter ist dein art » et « Ach scheiden wie gar betrubstu mich », complétées par des suggestions d’harmonisation, ainsi que des phrases à plusieurs voix qui reflètent la diversité musicale de l’époque.

Transmission et subtilités musicales

Le transfert des chansons dans cette édition de « The Schedelsche Liederbuch » a été effectué avec un soin méticuleux afin de préserver l’intégrité des compositions originales. Ce qui est particulièrement remarquable, c’est la prise en compte du « rythme alterné » qui caractérise les morceaux de musique et défie les schémas de mesure traditionnels. La mesure de la gamme sert ici uniquement de guide pour transmettre l’intention musicale originale de la manière la plus authentique possible.

Le caractère unique de la collection

Le recueil de chansons de Schedel ne se distingue pas seulement par son importance historique, mais aussi par la passion de Hartmann Schedel pour la collecte d’œuvres qui offrent un aperçu incomparable du paysage musical de Nuremberg pendant la Renaissance. Cette collection est une ressource inestimable pour les musiciens, les historiens et les passionnés de musique.

Compléments et aperçus supplémentaires

Cette édition « Le livre de chansons de Schedel » est enrichie d’une annexe avec des chansons supplémentaires, des notes et des remerciements qui offrent un aperçu supplémentaire de la pratique musicale de l’époque. Un point fort particulier est le morceau de Conrad Paumann, qui donne un aperçu des chansons à trois voix de la collection et souligne encore plus la diversité musicale de cette époque.

Considération finale

Le livre de chansons de Schedel est un enrichissement indispensable pour toute collection musicale qui non seulement préserve le patrimoine musical, mais invite également à l’étude et à l’exécution de la musique précoce de la Renaissance. Avec son accent particulier sur les chansons pour ténor à une et deux voix, il ouvre une perspective unique sur la diversité musicale et la richesse culturelle de cette époque importante.

Informations complémentaires

Poids 0,120 kg
Nombre total de pages

20

Auteurs

Forme du produit

Cahier

Langue du produit

Allemand

Forme du produit - détaillée

A4, Agrafage

Herstellungsland

Allemagne

Contenu primaire du produit

Notation musicale

Groupe de produits

HC/Musique/Musique

Préface

Le livre de chansons de Schedel fait partie des premiers recueils de chansons de la nouvelle musique de la Renaissance qui fait son apparition dans les pays germanophones. Parmi ces collections, on trouve le Glogauer Liederbuch (vers 1480), le Rostocker Liederbuch (vers 1470) et le Lochamer Liederbuch (vers 1460). Le recueil de chansons de Schedel est le plus proche de cette dernière collection, tant dans l’espace que dans le temps. Le livre de chansons de Locham a très probablement été écrit à Nuremberg.

C’est aussi là que le médecin et historien humaniste Hartmann Schedel est né le 13 février 1440. De 1456 à 1461, il a étudié la médecine à Leipzig et a ensuite poursuivi sa formation par des études de droit. De 1463 à 1466, il termine ses études de médecine à Padoue et obtient son doctorat. Depuis 1467, il travaille à nouveau en Allemagne comme médecin de ville, d’abord à Nördlin gen et Amberg, puis définitivement dans sa ville natale de Nuremberg à partir de 1481. Hartmann Schedel était un collectionneur passionné de manuscrits et de livres.

C’est à cette passion pour la collection que l’on doit, entre autres, l’existence du recueil de chansons. Son œuvre principale est la Chronique universelle qu’il a publiée en 1493, le plus grand projet de livre publié en latin et en allemand avant 1500 à Nuremberg. Il est mort dans sa ville natale le 28 novembre 1514.

Il a composé le recueil de chansons pendant ses études à Leipzig. Avant même son séjour en Italie, il l’avait en grande partie terminé et avait créé un registre. A son retour d’Italie, il a ajouté quelques chansons jusqu’en 1467.

Au total, le corpus de chansons se compose de 150 morceaux. Sur 23 chansons, seules les paroles sont enregistrées. Parmi les 127 pièces restantes, la proportion de phrases à trois voix est prédominante. 15 numéros sont en latin, 35 œuvres sont pour la plupart d’origine française ou de Bourgogne ou d’Italie. Les 77 compositions restantes sont soit des chansons allemandes, soit des pièces de jeu.

La sélection d’origine allemande présentée ici se limite aux chansons pour ténor à une ou deux voix, qui ne représentent qu’une petite partie de l’ensemble de l’œuvre.

L’édition en fac-similé de la série « L’héritage de la musique allemande » volume 84, Le livre de chansons du Dr Hartmann Schedel, édité par Bettina Wackernagel, Kassel 1978, a servi de modèle pour la transmission.

Lors de la lecture des paroles de la chanson, seules des erreurs et des déformations évidentes sont conjuguées. Les ellipses sont accompagnées d’une sous-rubrique. Dans le cas de lignes de texte raccourcies, les lignes de texte supprimées
Les syllabes sont indiquées par un + devant la ligne.

Contenu

  1. Préface
  2. I. Oh, ton art est amer
  3. II. Oh, tu me quittes comme tu m’as volé
  4. III. De far je vais
  5. IV. Pour plaire à la plus belle
  6. V. Cœur liplich lip
  7. VI. par toi je passe tout mon temps
  8. VII. le hubsch zertlich fin
  9. VIII. Je vis dans l’espoir
  10. IX. Dans un doux désert
  11. X. Le mey est allé du traurt
  12. Annexe : XI. O lib comme ton début est doux
  13. XII. Figure de proue
  14. Notes
  15. Remerciements, littérature, crédit photo

Auteur:in

Frank S. Wunderlich

Frank S. Wunderlich est une personnalité fascinante qui s’est profondément immergée dans le monde de la musique médiévale. Né en 1960 à Giessen/Haute Hesse, il a commencé son voyage musical en tant que soprano garçon chez les « Pueri Cantores St. Bonifatius » à Giessen. Cette expérience a posé les bases de son amour ultérieur pour la musique médiévale.

Frank a passé un an dans un monastère cistercien, où l’entretien quotidien du vénérable chœur cistercien a éveillé sa passion pour la musique médiévale. Après son baccalauréat, il a étudié la philosophie, la musicologie et la théologie à Francfort-sur-le-Main et à Würzburg. En 1986, il a terminé avec succès ses études de théologie catholique.

Depuis 1988, Frank vit dans le Bas-Main, d’abord à Großheubach et maintenant à Lützelbach. Son amour pour la musique médiévale est resté intact, et il a approfondi ses connaissances en suivant des cours spéciaux. Frank n’est pas seulement un amoureux de la musique médiévale, il est aussi un membre actif de cette scène.

Il a cofondé le groupe « Vogelfrey et unvuortzaget » en 1995 et a joué dans des formations plus petites comme « Bluomenrot » ou « Vrouwenheide » à partir de 2001. En outre, il a publié plusieurs cycles de chansons de ménestrels, dont celui du ménestrel Von Obernburg du 13ème siècle.

La discographie de Frank est impressionnante et reflète son dévouement à la musique médiévale. Il a participé à de nombreux enregistrements et a été élu ménestrel de l’année en 2005. Son voyage musical l’a conduit dans différents endroits, dont le château de Spangenberg, le château de Falkenstein dans le Harz et le château de Trifels dans le Palatinat, où il a célébré la beauté de la musique médiévale.

Mais son profond attachement à la musique médiévale va bien au-delà de sa carrière. Frank est responsable du doyenné pour la liturgie et la musique d’église et dirige une chorale. La musique médiévale n’est pas seulement un aspect professionnel, mais aussi une compensation personnelle à ses autres tâches.

Frank S. Wunderlich trouve dans la musique médiévale une force intérieure qui est inhérente aux anciennes mélodies. Son dévouement passionné et son profond respect pour cette tradition musicale font de lui une figure importante dans le monde de la musique médiévale.